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Photo du rédacteurPierre REYTIER

Point marché


2022, un début d’année compliqué pour les marchés …


Sans commune mesure, ce premier trimestre 2022 se révèle riche en actualités économico-financières. Alors que les contraintes sanitaires se levaient progressivement et laissaient envisager une liberté retrouvée, le monde s’est réveillé le 24 février avec un gout amer. La Russie lançait ainsi ses premières offensives contre l’Ukraine, offensives qui, aujourd’hui, continuent de s’enliser. Alors quel impact à l’international ?


Outre les tensions géopolitiques et les bras de fer diplomatiques, ce conflit revêt plusieurs conséquences. Inévitablement, les pertes humaines sont les plus retentissantes cependant des conséquences économiques apparaissent également. Principalement la flambée des prix de l’énergie à l’international, notamment le pétrole et le gaz dont l’impact sur les particuliers est plus que visible.


De plus, l’Ukraine étant désignée comme le « Grenier de l’Europe » le prix des matières premières et principalement des céréales a également flambé. Ainsi, après avoir dégainé le « chèque inflation » en décembre dernier, le gouvernement français développe à l’heure actuelle une possible « indemnité inflation » et/ ou « chèque énergie » afin de limiter les effets de l’inflation sur les ménages français.


Dans un autre registre, la banque centrale américaine (Fed), après avoir largement communiqué sur leur stratégie de remontée de taux directeurs pour cette nouvelle année, a confirmé une nouvelle fois leur volonté d’aller rapidement vers une normalisation de la politique monétaire avec un environnement de taux plus élevés. Le président de la Fed a de fait, balayé les derniers espoirs d'un resserrement monétaire à petits pas. La détermination de la Fed à relever rapidement ses taux a notamment conduit le rendement de la dette américaine à la hausse, avec une échéance 10 ans à 3,95%. Quant à la Banque Centrale Européenne, celle-ci reste pour le moment attentive, voire inactive. Il n’est cependant pas impossible de présager qu’elle pourrait elle aussi relever ses taux d’intérêt, mais à partir de juillet.


Les marchés se retrouvent donc aujourd’hui dans un contexte de conflit armé russo-ukrainien, de flambée de l’inflation, de resserrement monétaire et de retour de cas de Covid (du moins en Chine).



… Mais, dans cet environnement brumeux surgit un éclat de lumière !


Toutefois, les indices PMI[1] du mois d’avril sont ressortis bien meilleurs qu’attendu. Alors qu’une décélération de l’activité en Europe était à craindre, celle-ci semble être soutenue par la levée de l’essentiel des contraintes sanitaires et par la reconstitution des stocks pour parer à d’éventuelles pénuries ou en anticipation de prix plus élevés.


L’appétit pour le risque s’est un peu développé notamment sur le secteur des technologies avec l’annonce du rachat de Twitter par Elon Musk pour quelques 44 Mds de dollars. La publication des résultats de géants comme Apple et Amazon devraient prochainement permettre aux investisseurs de se positionner sur le secteur de la technologie.


Plus globalement concernant les publications de résultats d’entreprises, celles-ci sont en hausse pour la majorité, dopées par le relèvement des prix et donc de l’inflation que les sociétés répercutent avec aisance sur leur prix final.


De plus, concernant l’inflation galopante dont nous sommes spectateur depuis des semaines, le consensus se positionne plutôt sur une inflation transitoire dont les changements de politique monétaire permettront d’éviter un niveau durablement ancré dans l’économie.


Quant à l’Europe, les indices boursiers développent une certaine capacité de résistance par rapport à leurs homologues américains et ceci en considération des différences de valorisations entre le marché américain et européen. En effet, d’une manière générale, le marché américain est davantage valorisé que le marché européen. Cependant, ce début d’année aura permis aux valeurs technologiques US, ayant atteint des niveaux stratosphériques lors de l’après covid, de revenir sur des niveaux de valorisations plus légitimes.


Les gérants et analystes ont pour habitude de dire qu’il existe des opportunités dans chaque épisode de volatilité. Bien que nous soyons face à des actualités rapides et fournies, des solutions existent pour se prémunir notamment des effets de l’inflation ou encore des aléas du marché. Entre Private Equity, investissement en immobilier ou encore produits structurés, votre conseiller se tient à votre disposition pour étudier avec vous ces solutions décorrélantes.



[1] PMI : l’indice des directeurs d’achat est un indicateur permettant de connaître l’état économique d’un secteur.



Performances et comparaison des principaux indices mondiaux, arrêté au 28/04/2022











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